Opter pour une isolation thermique est à la fois bénéfique pour votre portefeuille, mais aussi et surtout pour l’environnement, car cela a un impact direct sur la production de gaz à effet de serre.
Quand l’hiver pointe le bout de son nez, nous rêvons tous de nous allonger au coin d’un feu, un chocolat chaud à la main et un plaide sur les jambes. Sauf que, temps modernes obligent, nous avons troqué le traditionnel feu de bois contre un chauffage moderne bien plus efficace, certes, mais qui consomme beaucoup plus d’énergie.
On ne s’en rend pas compte, mais le chauffage consomme près de 62% de notre consommation énergétique à lui seul, ce qui est énorme. Toute cette énergie est source de pollution, on devrait donc faire très attention afin d’éviter la surconsommation. Or, quand une maison est mal (ou pas du tout) isolée thermiquement, une grande partie de cette énergie fini par être perdue, ce qui représente un grand gaspillage. En plus, cela provoque un grand rejet de gaz à effet de serre, ce qui nuit à la planète.
Si vous êtes soucieux du gaspillage qu’engendre la surconsommation d’énergie ainsi que la nuisance de celle-ci envers l’environnement, de par l’importante émission de CO2, vous devez songer à l’isolation thermique. Cette dernière est non seulement bénéfique en hiver, pour les raisons que nous venons de citer, mais aussi en été, car elle maintient la température intérieure à des degrés acceptables qui ne nécessitent pas d’avoir recours à un climatiseur.
Combien de chaleur fait perdre une maison mal isolée ?
Lorsqu’on calcule le pourcentage de chaleur (et donc d’énergie) que fait perdre une maison mal isolée, on se rend compte du grand impact qu’une isolation a sur la préservation de l’énergie. Ainsi, une maison mal isolée fait perdre :
- 30% d’énergie qui se perd à travers le toit
- 25% d’énergie qui se perd à travers les murs
- Jusqu’à 15% d’énergie se perd par les vitres
- Et jusqu’à 10% d’énergie se perd par les sols
Imaginez donc une maison dont ni le toit, ni les murs, ni le sol ne sont correctement isolés, le chauffage doit y tourner à plein régime afin de maintenir la maison à une température confortable. Au final, vous payez pour de l’énergie que vous ne consommez pas, et à long terme, cela est nettement plus handicapant financièrement qu’un dispositif d’isolation, en plus du fait que ce ne soit pas écologique. Une isolation thermique vous coûterait 6440 euros toutes taxes comprises, et vous ferait économiser 2544 euros par an, toutes taxes comprises. Vous auriez donc un retour sur investissement en moins de 3 ans.
Si vous faite le choix d’une bonne isolation, vous pouvez réduire votre facture, votre consommation ainsi que la pollution engendrée par la production d’énergie de 80%. En effet, une maison non isolée consomme le double d’une maison isolée en énergie, mais elle émet également le double en CO2.
L’avantage d’une isolation thermique est que, une fois celle-ci faite, elle ne nécessite aucun entretien particulier et dure très longtemps, en termes de rentabilité, c’est le meilleur choix.
Isolation : par où commencer ?
Pour remédier à ce problème et vous faire économiser de l’argent, nous vous conseillons tout d’abord de commencer par l’isolation des combles. La chaleur à tendance à se dissiper principalement vers le haut. C’est pourquoi une bonne isolation thermique au niveau de la toiture et des combles pourrait déjà vous permettre certaines économies si vous ne souhaitez pas trop investir d’un coup.
Toutefois, sachez qu’il existe de nombreux moyens et matériaux pour isoler vos combles. Vous pouvez bénéficier d’une part d’aides gouvernementales pour la transition énergétique comme l’isolation à 1 euro ou choisir des matériaux et des artisans à prix plus ou moins différents.